Dernière mise à jour:
17 janvier 2022

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Introduction à la communication

Théorie(s) de la communication
Modèles alternatifs

© 2022 Dr. Guy Spielmann


     Le modèle cybernétique et ses interprétations ultérieures, utiles pour saisir rapidement les principaux paramètres de la communication, sont néanmoins apparus comme réducteus, tenu compte de la complexité de l'acte communicatif. Plusieurs modifications et développements ont été proposés.

MODÈLE DE SCHRAMM (1954)

     Le modèle de Wilbur Schramm (1954) qui, en proposant de conceptualiser le signal (ce qui est communiqué) à l'intersection de deux champs d'expérience, permet d'envisager une dimension proprement interactive de l'événement communicatif, et d'abandonner la notion que le décodage se réduit à une opération mécanique exactement inverse à l'encodage

 

Wilbur Schramm, "How Communication Works," The Process and Effects of Mass Communication, Urbana, University of Illinois Press, 1954.


MODÈLE DE KERBRAT-Orecchioni (1954)
Dans un livre consacré à l'énonciation, Catherine Kerbrat-Orecchioni reprend le schéma classique, mais en ajoutant plusieurs paramètres : les contraintes propres à l'univers du discours, diverses compétences de l'émetteur et du récepteur—correspondant peu ou prou au « champ d'expérience » de Schramm, et le modèle de production et d'interprétation qui déterminent l'encodage et le décodage. 


Catherine Kerbrat-Orecchioni, L'Énonciation : de la subjectivité dans le langage (1980), Paris, Armand Colin, 2009, p. 19.